Le Mont-Dol, comme son nom l’indique, est un mont de 65 mètres d’altitude. Bien que cela puisse paraître modeste comparé aux grandes montagnes, son élévation est remarquable étant donné que tout autour, le terrain est plat.
La commune compte environ 1 100 habitants et s’étend sur près de 2 000 hectares, ce qui en fait la plus grande commune du canton.
Le Mont-Dol a toujours suscité un intérêt particulier. Châteaubriant en parle dans son œuvre Mémoires d’outre-tombes. En effet, Châteaubriant fut élève au collège de Dol-de-Bretagne (situé à environ 4 km du Mont-Dol), et il écrit à propos de ce mont : « Du haut de ce tertre isolé, l’œil plane sur la mer et sur des marais où voltigent pendant la nuit des feux-follets. »
Le Mont-Dol a également inspiré des chansons, comme celle de Monsieur Théodore Botrel : « Tandis que toi, vieux solitaire, tu restais fidèle et jaloux, debout au péril de la terre, le Mont-Saint-Michel de chez nous… », bien qu’il ait confondu la localisation, pensant à des falaises à Paimpol !
On raconte qu’en temps clair, un œil exercé peut distinguer 37 clochers, répartis sur une trentaine de kilomètres autour du Mont. Par temps dégagé, il est aussi possible d’apercevoir le Mont-Saint-Michel.
D’ailleurs, le Mont-Dol aurait pu être le Mont-Saint-Michel. Avant l’an 708, le culte de Saint-Michel était pratiqué au Mont-Dol. Ce n’est que plus tard que ce culte s’est déplacé vers le Mont-Saint-Michel. Pourquoi ce changement ? Eh bien, le Mont-Saint-Michel est légèrement plus élevé (de 15 mètres) et entouré d’eau, ce qui le rendait beaucoup plus spectaculaire. L’église a donc décidé de transférer son lieu de culte. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la rubrique sur les constructions.
Cependant, il ne faut pas oublier que le Mont-Dol était lui aussi une île. En effet, avant l’an 709, la mer entourait le mont. Selon la légende, c’est un gigantesque raz-de-marée qui aurait fait se retirer l’eau.