Il y a eu de nombreuses constructions, tant sur le sommet du Mont-Dol qu’autour, certaines ont disparu, laissant des traces, tandis que d’autres sont encore visibles aujourd’hui.
Les temples païens
Les temples païens se trouvaient à l’emplacement actuel de la chapelle. À l’intérieur, deux autels tauroboliques étaient disposés. Ces derniers présentent 27 perforations sous forme de pyramide inversée, servant aux sacrifices (les pratiques variaient selon les cultes). L’animal destiné au sacrifice était placé sur l’autel, puis sa gorge était tranchée. Le sang s’écoulait par les trous. Le nouvel initié ouvrait l’autel, se glissait à l’intérieur et était arrosé par le sang chaud de l’animal avant d’accéder à une chapelle.
Les blockhaus
Il y a quatre blockhaus, construits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. La Kommandantur était située dans l’actuel château du Mont-Dol. Par mesure de sécurité, nous ne communiquons pas l’emplacement exact de ces blockhaus et vous remercions de votre compréhension.
L’église
L’église Saint-Pierre du Mont-Dol, datant des XIIe et XVe siècles, est particulièrement intéressante d’un point de vue religieux. En effet, le pilier de gauche est un vestige de l’ancien temple païen mentionné plus haut. À sa base, vous pourrez observer de minuscules croix gravées, témoignant de la réchristianisation du pilier. Autour de la nef, vous remarquerez également des fresques anciennes représentant le cycle de la Passion. Une exposition vous aidera à mieux comprendre les différentes scènes. L’archange Saint-Michel est aussi présent dans le chœur de l’église sous forme d’une statue en bois.
Les moulins
Le moulin que vous remarquerez en premier est celui qui possède encore ses ailes. Construit en 1843, il cessa son activité en 1954. Le dernier meunier, Monsieur Gingast, est décédé en 1964. Ce moulin est désormais géré par l’association des « Courous d’Pouchées ».
L’autre moulin, aujourd’hui privé, a été construit en 1849 et a cessé son activité au début du XXe siècle. Il a été utilisé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment pour surveiller la baie.
La chapelle et le télégraphe
Cette magnifique chapelle a connu de nombreux changements au cours de son histoire. À l’origine, un temple païen se dressait à cet emplacement. Après sa destruction, les pierres furent réutilisées pour construire un télégraphe (de Chape) faisant partie de la ligne Paris-Brest. Plus tard, la commune récupéra le bâtiment, car le télégraphe morse était devenu plus efficace. Mesurant 10 mètres de hauteur, le sommet du télégraphe fut rasé pour y édifier l’actuelle chapelle, bénie en 1857. Aujourd’hui, vous pouvez encore voir les anciennes pierres du télégraphe.
La tour Notre-Dame de l’Espérance
Cette tour fut construite en 1857, époque de grande dévotion à Marie. Elle fut réalisée par Messieurs Meury et Sorre de la Fresnais, une commune voisine. Plusieurs processions furent organisées, notamment pour demander à Marie d’apporter le beau temps. En février 1990, un violent orage éclata, frappant la statue de la Vierge et détruisant en partie la statue ainsi que les balustrades. Un an plus tard, la Vierge retrouva sa place. Il est important de noter que le Mont-Dol a une histoire païenne et que cette tour a également été édifiée pour « rechristianiser » le site.
Le Calvaire
Le Calvaire est visible depuis le parking et est accessible par un petit chemin. Il a été érigé en souvenir de la mission de 1891.